Reconnaitre les premiers signes
Du fait de l’importante fragilisation de l’os et des répercutions de celle-ci sur la capacité du patient à bouger et/ou à se déplacer, la douleur est généralement le premier signe d’alerte d’un sarcome d’Ewing.
Cette douleur est généralement :
- croissante,
- résistante aux antalgiques,
- continue, y compris la nuit,
- invalidante dans le temps.
Selon la localisation et la taille de la tumeur, d’autres symptômes peuvent éventuellement survenir :
- apparition soudaine d’une “boule” d’évolution rapide sur les tissus environnants
- fracture pathologique (sans traumatisme majeur)
- Difficultés à respirer (en cas d’atteinte costale ou thoracique)
- Troubles neurologiques (en cas d’atteinte de la colonne vertébrale)
Au fil du temps, d’autres symptômes évocateurs comme : la fièvre, des malaises et/ou d’une dégradation rapide de l’état général peuvent également venir compléter ce tableau.
Les circonstances de découverte d’un sarcome d’Ewing peuvent néanmoins être extrêmement variables et trompeuses car certaines localisations peuvent demeurer muettes pendant très longtemps. C’est pourquoi certains patients mettent parfois plusieurs semaines, voire plusieurs mois avant de consulter.
Que faire en présence de ces symptômes ?
La présence de l’un ou de plusieurs de ces signes doit IMPÉRATIVEMENT vous amener à consulter dans les plus brefs délais.
Beaucoup de sarcomes d’Ewing sont encore diagnostiqués à un stade avancé de la maladie. Pourquoi ?
Ce qu’il faut retenir sur les symptômes des sarcomes d’Ewing :