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CTOS 2013 : SESSION "SARCOMES A GENETIQUE SIMPLE"

Session du Samedi 2 Novembre 2013.

Résumé du Dr Antoine Italiano, Institut Bergonié, Bordeaux.

Cette session qui portait sur les sarcomes à caryotypes simples s'est déroulée sur quatre présentations.

L'une des plus communications les plus importantes était celle du Dr Sant Chawla (Sarcoma Oncology Center, Santa Monica) qui portait sur un essai de phase 3 qui comparait la Doxorubicine versus la Trabectedine dans les sarcomes avec translocations. Cette étude n'a pas montré de supériorité de la Trabectedine versus la Doxorubicine mais présentait de multiples biais méthodologiques et notamment le fait qu'elle incluait plusieurs sous-types histologiques, ce qui n'était pas forcément pertinent. Une des conclusions est que les deux molécules sont particulièrement actives dans le sous-type qui correspond au liposarcome myxoïde.

Il y avait ensuite deux autres études intéressantes qui portaient sur les rhabdomyosarcomes.

  • La première étude américaine présentée par le Dr suzanne Wolden (Memorial Sloan-Kettering, New-York) a montré que le contrôle local avec les traitements actuels associant la chirurgie à la radiothérapie restaient bons, notamment dans les rhabdomyosarcomes alvéolaires.
  • La seconde étude, présentée par le Dr Amit Sabnis (Helen Diller Family Comprehensive Cancer Center, San Francisco) évaluait une approche innovante, ciblant une protéine particulière appelée protéine "chaperonne" et qui sont particulièrement importantes dans la biologie tumorale puisque notamment impliquées dans la résistance aux chimiothérapies. Cela ouvre une voie avec une nouvelle thérapeutique ciblée dans ce sous-type histologique.

 

Enfin, une dernière étude, rapportée par le Dr Dirk Strauss (Royal Marsden Hospital, Londres), portait sur les tumeurs fibreuses solitaires. Cette étude n'était pas très originale puisqu'elle n'a fait que confirmer ce que nous savions déjà, à savoir qu'il existe deux grands groupes de tumeurs fibreuses solitaires : celles qui présentent des critères de malignité histologiques et qui ont donc un risque de rechute plus élevé, versus un groupe "bénin" dont le pronostic est bien meilleur tant en terme de contrôle local que de rechute métastatique.